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Dung est une maison d’édition de poésie, d’arts et de savoirs, ouverte à tous les Lieux et à tous les Temps.
Ses critères sont l’exigence, l’intensité et l’imagination, ainsi qu’une méfiance toute particulière envers la “lisibilité”, le “minimalisme”, la poésie feutrée des universitaires et celle, directe, des comptes Instagram.

Nous adorons l’hypotypose, la trouvaille et tout ce que ChatGPT aura toujours du mal à produire : cette fonction poétique, ce diagramme du peintre, qui exigent du vécu, du talent, du travail — et la menace de la mort ou de la souffrance pour être conquis et donnés au monde.

Le reste, hélas — ou non —, est bientôt l’affaire des robots.

L’art — celui que Dung veut défendre — naît d’une singularité irréductible, d’un être qui a quelque chose à perdre en créant doublé avec le talent original de le formuler. Une œuvre n’existe que si elle met en jeu le risque, si elle est la trace d’un combat réel avec le monde — avec la finitude, le temps, la mort, la beauté, l’impossible.
Aucune machine, même hyperconsciente, ne peut vivre ce risque-là, cependant qu’il est des « artistes » humains qui semblent les exprimer comme une machine.

C’est précisément ce qui fait la différence entre création et production.
Ce qui donne sa valeur à l’art, c’est l’irréplicable — ce qui, par essence, échappe à la capacité à être copié.

Si une IA peut vous remplacer, Dung ne peut rien pour vous.

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