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Retombées de Joachim du Bellay

Une tombe a été retrouvée, le corps peut-être, dans un vêtement de plomb, du premier poète à mesure d’Homme, sous une pierre de la cathédrale incendiée à la face du monde, et notre joie fut totale avant même de comprendre ; qu'est donc cette relique pour nous, que sont ces os qui ne parlent plus ? Son existence de chair confirmée, le charme redoublé de ces paroles éternelles par leur situation terrestre : le génie a donc existé, nous aurions pu dès lors sortir de la légende pour entrer dans l’Histoire, mais sainte.

Qu’importe alors que ce corps fut d’un autre, comme nos ancêtres au bruit singulier des branches qui décidaient d’un dieu, ce rêve, ce mensonge pieux, vaut mieux que ce que peut contre la science. La chance du sacré dans le lieu saint voué au ravage le plus ancien, Du Bellay de danse macabre aura été cet enthousiasme, renaissant des ruines, et notre hommage ici, le fruit de sa résurrection.

Jo Dub.

 


Si le monde, Jo, bave au trou la nuit
D'un coup de jour qui le met à genoux
Dans le non loin silence de l'espace
La contemplation l'immonde encore
Encore qui dans l'Histoire encore sombrent
Par le Dronaouar® ou de labeur de kongomine
Puisque ce siècle est un rêve de Cixin
Tout aussi bien Antic qu’un fossile de pile
Et comment trembler de fin du monde
Quand du moi(s) est la fin l'horizon le seul
Et qui songe à mal de toutes les Babyromes
Comme un crime enviable à la prison du jour
Dirait-il Joachim de ce décor l'inchangé
D'humanité toujours attaché à sa racine


Dans une langue qu'il faut bientôt traduire Bien qu'on en use pour redire de leçons Car la langue est bien en gorge la racine profonde Et la mère morte est ce mot disparu Ce mot qui de dire un mal le rend à la vue Comme une prise ferme dans le puits ombilicale de la vie Comme la relique de tes os malades Jo a le parfum des dépouilles royales que l'on expose dans la tempête de la mort immense à ceux qui vont bientôt mourir et qui se battent encore dans le délire lucide d'une continuité étendue jusqu'au lendemain où l'aube confond le chant des bêtes et le premier mot de la langue sauvée.

Frédéric Riéra

Dvija Roma.

Veux-tu (Maëlle) que ce trop ancien sexe
L’ombre sûrement et la pomme de senteur
Nous puissent dire ce temps d’Imagines
Sinon l’écran à net des chairs
Quand le présent souffre de croupe


Avec le nom séreux des morts en voyage
Veux-tu parfois dans les remises d’orcanète
Aller (Guillaume) tant qu’est l’obsèque
Au pays même où le poëme plaît


Toujours passe l’hommage à la douleur
La bière est vaine d’avoir à presque corps
Bellay qui trolle nos passions fayoumardes
Et l’étroit feint sous les vingts cons des cloches
Son double né tel un défi de fiction.

Alexandre Bauchet

Saillie d’un Du Bellay

 


   Vent de plomber un si profond mortel
Secret aux anges quand le trépas
Du cosmos en pluie chantait d’or
Pléiades sur mousses culbutées
   De trop belle tombe pour cet Ulysse
Chronique au Monde relevé
Si de méninge sur pattes à lyres
Tendues d’hommage (on) nous découvre
   Ton rien. Quelles muses dans la bouche
Te dansent et quel plaisant repos
Jetterions-nous à l’humide boss du jeu
   Pincé de nos cheveux ma bave
Moderne est le drap beau pour toi,
Prince (mon Prince) qui tant baisa terre

Raphaël Badinand

Plus près que nous fussions comme eux...

Plus près que nous fussions comme eux dans l’art de cette dernière cruauté, que s’ils sont de maintenant, la fille et le garçon remontent aux cous des très hautes arcatures, avec la faim du mort retrouvé... ceux-ci ; dans l’ascension d'une grotte plus sainte que les autres virtuelles, plus vite que les adultes, voient que l’on sauve en bas un squelette de la décrue, et, sous les baies sans profondeur d’un mur, décident de se suspendre à deux.

Celui qui a choisi la filleaison bonne à son avatar, consinuant une heure de chaque sonnerie attablée, promettra-t-il à celle que la prudence de vie égare moins d’attitude dans la friche longue du donjon de Paris ? Tout au <butin> des vitreries, dans la fatalité des cultes et du clavier, bien que le raccourci du sexe à clone de fruitelet mène en-dessous du portail des apôtres, il se peut qu’ils conversent du mort d’avant, alors privé du sens de ce Monde-ci.

Mais, de retour à un corps en toile, vers une tombe en potion, c’est encore le choix des machines de nord savantes et de médiamorphies... à voir obstinément leur veine dans la console à jeun ; et de revenir bientôt à l’onde, et selon l’égrisement des Lunes, la tournure des démons, vers eux dans l’ignorance de ce que cet instant de l’image put disposer cela à l’envers d’une stèle : ce sont maintenant dans le bleu de l’écran comme autant de mémoires rédimées, à perte de vue, ces pèlerinages vieux de l’homme, du prestige de la quête, combien sans cause, quand, parmi les vestiges du coffret du poète et du ticket pyrénéen, l’un gagne sa monture et l’autre cette lumière propice, bizarrement fixée, à faire tribut des mots du boss dans la table de données. 

Guillaume Larcher

MugenNoJo.

 

Lancé vers la lumière courbant les étoiles, accompagne l’accent de la douceur embaumée jusque-là cime en crête parfumée aux sakura.

Perd l’univocité Mort portée de 4 en dépouille jumelée au terreau de la pléiade.

 

Surprenant bis Shinigami du retour

Antique beauté venant relevée

Plaines d’horizons posées l’avant

Enma et Sublimes nouveaux

 

Kabe finies négatives

Brumes humides de sables

Roches taillées recti-parfait

Ruisselle Tetsugaku

 

Infime Cho no Ane plurivers

Inspirant à travers là

Jaillissant telle la Colosse Kanagawa

Percez la verticalité Ryutai

 

Où rampe une limace découverte des temples millénaires moiteurs des sacrifices errant en pierre stigmate, jouxte.
Faufile sa sortie Joachim, destin des longueurs d’ici.

Parmi myriades d’imaginaires, peuplements des lézards séchés coulant sur un calcaire mis à nu frappe d’éclairs.

Raisonnent les paroles, voix éternelles lourdes en structures de coupoles, rotondes intégrales, géants flegmes marche sans vagues plates.

La ruine nouvelle prolongeant le mythe vers cette supernova.

Florian Dufes

Que t’ont-ils dit de grave les pied...

Que t’ont-ils dit de grave les pieds à colombages de Bellay, la soie du verbe est un délice depuis qu’il te regarde comme si marcher dans Rome n’était pas l’une fois d’écho sa tâche peinte maintes fois de même façon, mais que, par le volume en prophétie de chacun de tes mots, sa mort, de rénover là notre langue encore scellée infatigablement ?

 

Que lui auraient donc fait les hommes, s’ils n’avaient su que pisser un matin sur le doigt de pus du rêveur ? Ses pieds se fanent qui nous jugeront bientôt à l’heure de déposer le Cast et le Réel ; comme sur les cairns et sur les tombes s’empilent pour la gloire des morts généreux d’ultimes couronnes de salicaires ; une statuette y gît à qui chaque passant doit le respect depuis son drapeau.

 

Et toi d’enfance, tu voudrais retirer ce pain maintenant, pour lui laisser le bourrelet d’un four qui a tremblé : la triste pierre, certes aux faveurs anciennes du badigeon de blé et de pistache à cogner sur le gril ? Pourquoi le goût de Joachim encore, mais volcanique, divers, pourquoi ce corps dépensé par les feux semant dans l'ostéologie autant que de toujours plus lointaines pailles ?

Suffirait-il alors que notre hommage se fasse ainsi qu’autour d’un agonisant ?

 

Cherchant les reliques de l’exploit, s’il t’en restait... son crâne de vehk et sa vitesse... dans la cadence d'amour à déplacer les os les plus fragiles au monde, et dans la promesse de ta main qui se lance à elle-même, à l'insu des imperfections, des voies bonnes à tuer, foisonnera cette lavande qui était étrangère à lui, et pour nous promise à un temps parmi les vents prénucléaires, alors, tout retombera, et tu auras touché dans la nature qui te chasse le goût du maître entier.

Guillaume Larcher

Jo Dub the space cowboy.

Jo, that lonesome cowboy of melancholic space travel, now is the stars and here are the ruins of thousands of civilizations, he's smoking, blowing this white Tabacco-Jazz in the deep black void; Jo, where is your Peter Thorn? Somewhere in the palace of the golden king, where lights are as bright as in the beginnings of time.

"Could it be that I'll be dying soon?" Says he, with a bit of rancid memories in his pocket, an old bullet made of steel, made of some stoneheart, a piece of crumb taken from a meteor: when a still young pups out of school he and the Steallaars were thinking the lands of things to be so full of themselves, no one could picture a veil would eventually fall down only with the booze of nostalgia to fill the emptiness left in front of you.

Then he took Tony Byff's gun in his hand, he loved its super long barrel and its shiny ivory grip, "what does not kill me makes me swifter" engraved on it, pretty heavy, "At least, you can feel that in your weary hand" he says, and he shoots a relief into the air, and shoots again his whole heart at it like a good remnant of childhood smashing a pile of innocent ants.

Thus, being a bit of what he was back then in the fields of stars, he whispers this good of a gold song everybody knows, nobody can tell why not:

 

Lucky who's made a good trip,

like Ul or Ja who’d earn to die,

and then returns, wise and witty,

to spend his life in memories.

When shall I see again my land,

its chimneys' smoke, and when,

when that little, modest, plot of dust

which means far more to me than here to be.

I’m drawn to my home more

than to palace fine and proud,

I'd take red dirt over marble, rather roam

along the milky way than run midst Earth’s crowd.

My Titan over Shanghai,

and to sea air, a rough sky.

Frédéric Riéra

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